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Une histoire d'Halloween pour les enfants

Vous êtes à la recherche d’une histoire adaptée à vos enfants ? Vous voulez leur donner des frissons ? Alors continuez votre lecture !

Justine Varin - Rédactrice

Une histoire d'Halloween adaptée

Les enfants adorent les histoires, surtout lorsqu’elles sont reliées à un thème en particulier. Halloween est la période parfaite pour raconter des histoires et faire frissonner les plus jeunes.

Cependant, il est parfois difficile de trouver une bonne histoire qui soit, à la fois, intéressante et effrayante mais qui ne traumatise pas non plus vos enfants. 

La clef est l’adaptation ! Les enfants évoluent vite et ne sont pas sensibles aux mêmes choses selon les âges, d’où l’intérêt de bien choisir. 

Si vous êtes à la recherche d’une histoire d’Halloween adaptée, vous êtes tombé au bon endroit ! The Fun Master vous propose une histoire adaptée à tous les âges.

Notre histoire convient à tous les enfants jusqu’à 10/11 ans, ce qui s’avère très pratique.

The Fun Master vous souhaite une bonne lecture sous le signe de la chair de poule !

Baba-Yaga la sorcière

Au milieu des forêts de Russie dans un petit hameau habitait une petite fille qui n’avait plus de maman. Son père s’était remarié à une vilaine belle-mère qui haïssait la fillette et lui jouait des mauvais tours. La méchante femme songeait « Comment puis-je me débarrasser de la petite ? ».

Un jour, alors que son père était au marché, elle demanda à la fillette d’aller chez sa sœur et de lui demander une aiguille et du fil pour lui fabriquer une chemise. La jeune fille s’exécuta. Sur le chemin, la petite fille se dit qu’elle irait d’abord chez sa véritable tante, la sœur de sa vraie maman, avant d’aller chez la sœur de la mâratre afin de lui demander conseil.

Sa tante fut ravie de la recevoir.
« Tante, dit la petite fille, la nouvelle femme de papa m’a envoyée chez sa sœur lui demander une aiguille et du fil pour me coudre une chemise. Mais d’abord, je suis venue te demander, à toi, un bon conseil.

– Tu as eu raison. La sœur de ta marâtre n’est autre que Baba-Yaga, la cruelle ogresse ! Mais écoute-moi : il y a dans son jardin un bouleau qui voudra te fouetter les yeux avec ses branches, noue un ruban autour de son tronc. Tu verras une grosse barrière qui grince et qui voudra se refermer toute seule, mets de l’huile sur ses gonds. Des chiens voudront te dévorer, jette-leur du pain. Enfin, tu verras un chat qui te crèverait les yeux, donne-lui un bout de jambon.
– Merci bien, ma tante » répondit la petite fille.

La petite fille marcha longtemps avant d’arriver chez Baba-Yaga.

« Bonjour ma tante.
– Bonjour, ma nièce.
– Ma mère m’envoie te demander une aiguille et du fil pour qu’elle me couse une chemise.
– Bon, je m’en vais te chercher une aiguille bien droite et du fil bien blanc. En attendant, assieds-toi à ma place et tisse. »
La petite fille se mit à tisser docilement.

Les oreilles de la petite surprirent une conversation entre Baba-Yaga et sa servante: « Chauffe le bain et lave ma nièce soigneusement. Je veux la manger au dîner. »                    

La petite fille fut prise de frissons. La servante entra pour apporter des bûches et une bassine d’eau. Seulement la petite était maligne et elle s’adressa à la servante : « Hé, ma bonne, fends moins de bois, et pour apporter l’eau, sers-toi plutôt d’une passoire ! » Elle donna son manteau rouge à la servante.

Un feu vif et clair commençait à flamber dans la cheminée, l’eau se mettait à chanter dans le chaudron et bien que ce fût une eau d’ogresse, elle chantait une jolie chanson. Impatiente, Baba Yaga demanda : « Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
– Je tisse, ma tante, je tisse. »

« Envoutez vos enfants grâce au conte slave de Baba-Yaga la sorcière… »

En silence, la petite fille se leva et se dirigea vers la porte… Mais le chat était là, maigre, noir, effrayant ! De ses yeux verts il regarda les yeux bleus de la petite fille. Et déjà il sortait ses griffes pour les lui crever. La petite, sous les conseils de sa vraie tante, lui donna un morceau de jambon et lui demanda calmement : « Dis-moi, je t’en prie, comment je peux échapper à Baba-Yaga ? »
Le chat avala d’abord le jambon, puis lécha ses babines et répondit : « Prends ce peigne et cette serviette et sauve-toi. Baba-Yaga va te poursuivre. Colle l’oreille contre la terre, si tu l’entends approcher, jette la serviette, et tu verras ! Si elle te poursuit toujours, colle encore l’oreille contre la terre, et quand tu l’entendras sur la route, jette le peigne, et tu verras ! »
La petite fille remercia le chat, prit la serviette et le peigne et s’enfuit.

A peine sortie au pas de la porte, elle aperçut deux chiens encore plus maigres que le chat, avec l’intention de la manger toute crue. Elle leur donna du pain tendre et ils ne la laissèrent se sauver.

Puis, la fillette poussa le portail qui grinça et qui essayait de se refermer pour l’empêcher de s’évader du jardin. Suivant les conseils de sa tante, elle lui versa de l’huile sur les gonds et le portail s’ouvrit sans difficulté. Sur le chemin, le bouleau siffla et s’agita pour lui fouetter les yeux. Mais elle noua un ruban rouge à son tronc, et le bouleau la remercia et lui indiqua le chemin.

Elle courut aussi vite qu’elle le put. Pendant ce temps, le chat s’était mis à tisser. De la cour, Baba-Yaga demanda encore une fois : « Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
– Je tisse, ma vieille tante, je tisse, répondit le chat d’une grosse voix. »
Dans une rage folle, Baba-Yaga s’engouffra dans la maison. La petite a disparu ! Elle s’énerva contre le matou et cria : « Pourquoi ne lui as-tu pas crevé les yeux, traître ?

– Eh ! dit le chat. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m’as jamais donné le plus petit os, tandis qu’elle m’a donné du jambon ! »
Baba-Yaga s’énerva les chiens. « Eh ! dirent les chiens. Voilà longtemps que nous sommes à ton service et nous as-tu seulement jeté une vieille croûte ? Tandis qu’elle nous a donné du pain tendre ! »

Baba-Yaga secoua le portail. « Eh ! dit le portail. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m’as jamais mis une seule goutte d’huile sur les gonds, tandis qu’elle m’en a versé jarre entière ! »

Baba-Yaga s’en prit au bouleau. « Eh ! dit le bouleau. Voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne m’as jamais décoré d’un fil, tandis qu’elle m’a paré d’un beau ruban de soie !

« Et moi, dit la servante, à qui pourtant on ne demandait rien, et moi, depuis le temps que je suis à ton service, je n’ai jamais reçu de toi ne serait-ce qu’une loque, tandis qu’elle m’a fait cadeau d’un joli fichu rouge ! »

Baba-Yaga siffla sa voiturette, qui arriva en un éclair, et elle sauta dedans. Elle effaça les traces des pneus et elle s’élança à la poursuite de la petite fille, à travers la forêt.

La fillette colla son oreille contre la terre : elle entendit que Baba-Yaga approchait. Alors elle balançât la serviette qui devint une grande rivière ! Baba-Yaga fut bien obligée de s’arrêter.

Elle poussa un hurlement de rage, courut à sa maison, fit sortir ses trois bœufs de l’étable et les amena près de la rivière. Et les bœufs burent toute l’eau jusqu’à la dernière goutte. Alors Baba-Yaga reprit sa course folle.

La petite fille avait eu le temps de s’éloigner mais lorsqu’elle colla l’oreille contre la terre. Elle entendit le voiturette sur la route. Elle jeta le peigne sur le sol qui se transforma en une épaisse forêt noire ! Baba-Yaga essaya d’y pénétrer en coupant les arbres avec ses dents. Impossible ! La petite fille tendit l’oreille : plus un bruit. Elle n’entendit que le vent qui soufflait entre les sapins verts et noirs de la forêt.

Mais elle ne cessa pas sa course folle elle continua de courir car la nuit chassait le jour et elle songeait : « Mon papa doit me croire perdue. »

Le père, de retour du marché, avait questionné sa femme :                               « Où est la petite ?
– Qui le sait ! avait rétorqué la méchante belle-mère. Voilà des heures que je l’ai envoyée faire une commission chez sa tante. » Enfin, la fillette, rouge comme une tomate et épuisée, arriva chez son père. Il lui demanda :
« D’où viens-tu, ma petite ?
– Ah ! dit-elle. Petit père, ma mère m’a envoyée chez ma tante chercher une aiguille et du fil pour me coudre une chemise, mais ma tante, figure-toi que c’est Baba-Yaga, la cruelle ogresse ! »     

Et elle conta toutes ses mésaventures. Le vieil homme était furieux. Il chassa de sa maison, la marâtre en lui priant de jamais remettre un pied chez elle.                

Depuis ce jour, la petite fille et son père vivent en heureux. Je suis passée dans leur village, ils m’ont invitée à dîner, le repas était délicieux et tout le monde était joyeux.

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“The Curse of Captain Mist Erie”.